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L  E   G  R  O  U  P  E   :

JAMAIQUE ET MUSIQUE :

PEANUT ROOTS

 

5 musiciens nantais d'horizons éclectiques réunis par une même passion musicale :

 

la musique jamaïcaine, principalement la "soul" et le "rocksteady" joués sur l'île et en Angleterre dans les années 60/70, 2 styles musicaux à la fois successeurs du ska et précurseurs du reggae.

 

Et si Angus Young ou autres Johnny Cash étaient nés en jamaïque ?

 

PEANUT ROOTS joue en live autant de "traditionnels" que de reprises de morceaux qui semblent à priori "étrangers au style" mais que les chants, l'orgue, les guitares, la basse et la batterie feront vibrer au plus proche du son jamaïcain d'époque. Et si Angus Young ou autres Johnny Cash étaient nés en jamaïque ?

 

En tout cas ça se danse !  

 

LE CASTING :

 

MICHEL :

("shooty colonel" Mitch, chant/guitare) expériences :

  • Chernobilly boogie (mutant boogie / Nantes)

  • Inner terrestrials (reggae punk / Londres)

  • Six-huit (reggae rock / Nantes)

  • Jambons (chanson décalée / Nantes)

  • the Cash Stevens (folk américana / Nantes)

  • Ma valise (chanson, musique d’Afrique de l’ouest / Clisson)

 

LAURENT :

("fast neck" Lôw, choeurs/guitare) expériences :

  • Petite (chanson / Nantes)

  • Licenciés de chez Renaud (chanson / Nantes)

  • Lavesqo (world jazz / Nantes)

  • Le bal des variétistes (bal déjanté / Nantes)

  • Jambons (chanson décalée / Nantes)

 

PATRICK :

("domino" Pats, orgue/piano) expériences :

  • String breakers (soul blues / Nantes)

  • Funky barbecue (funk / Nantes)

 

GUILLAUME :

("subwoofer" Guillermo, choeurs/basse) expériences :

  • Le bal des variétistes (bal déjanté / Nantes)

  • Jambons (chanson décalée / Nantes)

 

RONAN :

("calypso Ro" choeurs/batterie) expériences :

  • Jello Biafine (punk, répertoire des "Dead Kennedy's" / Vallet)

  • Ma valise (chanson, musique d’Afrique de l’ouest / Clisson)

  • Peace & Lobe (concerts-conférences prévention des risques auditifs /Pays de la Loire)

Colonie britannique durant 4 siècles, la Jamaïque va s'imprégner de musique africaine de manière discrète durant cette période, car souvent interdite par les maitres esclavagistes ou rarement tolérée

pour les divertir : chants traditionnels, percussions, à l’occasion du travail de la canne à sucre ou de cérémonies secrètes vaudou.

 

 

Cependant, après l’abolition de l’esclavage en 1838, il faudra attendre les années 1920 qui seront le début d'une précipitation d’évènements liés à

l'émancipation :

- des émeutes (Kingston 1937, Trenchtown 1967...)

- l’activisme noir (Marcus Garvey, Walter Rodney, le     black power)

- l’indépendance (1962)

- la succession de crises économiques, politiques

- l’apparition du rastafarisme…

 

Tous ces événements vont à partir des années 50 littéralement faire bouillonner la marmite musicale de l’ile. Tout d’abord les chants et percussions africaines vont s’enrichir d’instruments occidentaux (banjo, guitare, clarinette) pour devenir « le mento » jamaïcain ou « le calypso » originaire de Trinidad (aussi colonie britannique).

A l’occasion de l’indépendance et du rapprochement implicite avec les Etats unis, les radios américaines vont massivement influencer dans un premier temps la programmation des « sound system » puis les jeunes musiciens émergeants par exemple de la fanfare scolaire de « l’Alpha boy school » et les chanteurs et « toasters »  dont beaucoup deviendront des stars de la musique jamaïcaine.

 

 

Le jazz, le swing, le boogie, le rythm’n’blues diffusés dans la rue par les sound system d’Arthur « Duke » Reid ou Clement « Coxsone » Dodd vont ainsi devenir par le biais des musiciens locaux tout d’abord le « ska » et le « rocksteady » dans les années 60, puis le reggae à partir des années 70. Tous ces styles musicaux, notamment le ska et le reggae, vont massivement s'exporter puis influencer jusqu'encore aujourd’hui, les musiques du monde entier.

 

 

d’après « la Jamaique, en attendant le reggae ». Amaury Chardeau (France culture 2017) 

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